Trop de douceur, ça monte à la tête…

Notre hiver clément pour une fin de mois de janvier à presque 1’000 mètres d’altitude semble influencer le cycle hormonal de plusieurs jeunes femelles. Nous assistons à la manifestation de chaleurs hivernales de certaines agnelles qui sont fortement courtisées par les mâles. Et ce, de manière tout à fait imprévue…

Faut-il incriminer la météo?

Nous assistons à la manifestation de chaleurs hivernales de certaines agnelles. Le troupeau profitant en apparence de l’ensoleillement après quelques journées pluvieuses est soumis à l’agitation des mâles qui coursent ces demoiselles.

En principe, le troupeau écoparcelle se reproduit sous la supervision de la bergère. Depuis l’automne 2016, les béliers reproducteurs sont soigneusement sélectionnés. Une fois tout risque de consanguinité écarté, le principal critère de choix à ce stade de notre élevage est la petite taille de nos béliers. Puis vient la beauté de leur cornage, si possible largement éloigné de la tête et d’une seule volute. Leurs belles belles proportions corporelles, telles d’un dos plutôt court, entrent également dans la balance. (Lire https://www.ouessant-d-ailleurs.ch/potentiel-belier-reproducteur-moutons-d-ouessant/)

 

Manifestation de chaleurs hivernales de certaines agnelles

Pensant la saison des accouplements terminée, la bergère a réuni le 11 janvier dernier l’ensemble de son cheptel. Les brebis et agnelles, les mâles reproducteurs, les moins chanceux et aussi les moutons pensionnaires. Ces derniers ne sont avec nous que pour passer l’hiver avant de retourner chez eux.

D’ordinaire, après les premières heures de chahut suivant la réunification des enclos, le calme se réinstalle. L’harmonie règne alors sur le troupeau jusqu’à sa séparation en plusieurs lots de travail (pour l’entretien du paysage) à la fin du mois de mars.

Toutefois, cette saison semble être plus tumultueuse que les précédentes. En effet, le troupeau est agité tous les quelques jours par les manifestations de chaleurs fertiles ou non de quelques jeunes femelles du printemps passé (Lire aussi https://www.ouessant-d-ailleurs.ch/agnelles-d-ouessant-miniatures/).

 

Au final c’est brutal

Est-ce du à la douceur de l’hiver? On pourrait le penser tant les températures sont douces et la neige absente à ce stade de la saison.

Les mâles se sont donc bien bousculés ce matin pour une jeune brebis. Bouquetin s’est blessé. De fait, il a rouvert une blessure plus ancienne. Téo quant à lui semble être celui qui a remporté l’affrontement pour la jeune Ganache.

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